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Ma petite entreprise… connaît pas la crise…

voitures de reve

Les stars arrivent pour inaugurer un nouveau restaurant à la mode.

 foule en delire

 Singapour connaît pas la crise…pour le moment.

Et inaugure en grande pompe un restaurant. Inauguration à l’asiatique. Les stars arrivent en porsche, une par star s’il vous plait. Ensuite la foule en délire, essentiellement des midinettes branchées, se rue en hurlant sur les stars. Lesquelles se retournent et lancent nonchalemment quelques objets fêtiches.

Mais surtout pour bien faire les choses, on fait appel aux spécialistes, à savoir les danseurs  de la danse du lion qui porte chance.

 

  camion de la danse du lion

Et pour finir un petit lancer de cotillons rouges (appel à la bonne fortune dans tous les sens du terme).

S’ils font faillite malgré tout, ce sera bien à cause de la crise….

Un homme averti en vaut deux

top moversLa crise est partout même à Singapour, et pour bien surveiller ses investissements, rien ne vaut un petit rappel en attendant la venue de l’ascenseur pour aller au Car Park.

Magbana

Poursuivant sur le sujet des voitures, le week-end, c’est le temps des escapades à la campagne, ou du moins c’était, car la crise va peut-être balayer quelques bonnes habitudes, je ne peux m’empêcher de continuer l’inépuisable sujet des voitures.

Et le MAGBANA est LA solution anti-crise, inventée évidemment par les génies de la débrouillardise, nos amis africains.

Je m’explique. Tout d’abord, pour les non initiés, il faut savoir ce qu’est un magbana : à l’origine c’est un mini-bus de type Wolswagein (ça doit pas s’écrire comme ça, je vais devoir m’abonner à l’auto journal si je veux continuer à creuser ce passionnant sujet des voitures), bref donc un minibus de 9 places (en tout cas celui de ma tante qui avait 7 enfants), où l’on peut voyager tous ensemble, en famille ou avec tous ses gentils amis qui vont partager notre week-end.

Le mini-bus est inépuisable, très solide, il a résisté à tous les enfants de ma tante, avec une carosserie à toute épreuve; et tout ce que je dis est vrai, comme d’habitude, c’est LE véhicule de l’Afrique du Nord au Sud et vous l’avez deviné de l’Est à l’Ouest (elle me manque cette Afrique, c’est terrible, bon passons).

Jusque là, on ne voit pas bien où est la solution anti-crise, on imagine que l’engin consomme pas mal et qu’en plus on lui préfère sa mignonne petite 207 (oui c’est vrai je l’avoue). Mais en ces temps de crise, il faut se serrer la ceinture, s’organiser et surtout s’entraider. Donc on revend la 207 (pitié non!!!), on s’achète un mini-bus et on le partage avec les copains, encore mieux on emmène TOUS les copains le week-end (moyennant participation ou comment arrondir habilement ses fins de mois).

C’est là que le MAGBANA entre en scène, c’est le même véhicule mais en Afrique; donc dedans on s’engouffre à minimum 15, rentable non, ça fait 6 personnes de plus sans compter ceux accrochés à l’extérieur, au tarif de 10 euros les 100km (en Europe bien sûr), calculez le profit pour aller de Paris à Tombouctou.

 Je me suis toujours demandé où étaient les sièges. En tout cas le conducteur est assis et a un volant, c’est un début.

Juste un problème de logistique : à l’arrêt à la station (tous les 500 km, mettre un règle stricte sur ce sujet sinon on s’arrête tous les 10km, c’est l’enfer et ça casse la moyenne), celui qui est tout au fond et qui est hyper pressé (voyez ce que je veux dire) doit attendre que tout le monde descende, le coffre étant bloqué par le chargement sur le toit, la porte du coffre et peut-être même sous les roues.

Je me souviens avec une compassion toute féminine de la 18ème personne sortie en courant d’un Magbana en Afrique du Sud.

Bon bref je trouvais que c’était une bonne idée anti-crise de réintroduire le Magbana sur le Périph. D’autres suggestions  ???

Soyons futiles

Le Funan, le temple de l'informatiqueEn ces temps incertains de crise mondiale généralisée qui va mettre à mal plus d’un épargnant, dont votre fidèle tartouilleuse, et plus d’un salarié, dont le bel époux de votre fidèle tartouilleuse, je ne peux m’empêcher d’être futile. Les singapouriens, habitués aux hauts et bas du business ont tout compris et titrent d’ailleurs ce matin ‘ »the great bank fire sales », pas mal non ??? En France on titrait « éviter le tsunami financier »…

En parlant de sales, il faut savoir qu’ici les soldes sont THE sport national. Il est vrai que c’est assez épuisant physiquement. Deux fois par an, mon amie singapourienne prépare cette faste période en allant repérer ses articles préférés, de marque de préférence. Ca, on l’a toutes fait n’est ce pas ? Ensuite elle se prépare physiquement et mentalement à l’attaque des boutiques, j’imagine que les protéines de Tofu sont alors fortement recommandées. Et finalement, armée de sa carte bancaire, du bag adéquat et de bonnes chaussures, elle entre vaillamment dans le magasin.

C’est à ce moment précis que l’on prend conscience de la fameuse différence culturelle qui alimente le cerveau (et la bourse) des plus grands cerveaux du management stratégique international (ca jette comme titre  ?). Je m’explique.

Quand je suis entrée, beaucoup moins vaillamment, dans le magasin genre grands magasins du boulevard Haussman, au moment des soldes, j’ai été happée dans une file de gens légèrement fébriles, à l’entrée même dudit magasin. En hissant ma tête (haute de 1m68, donc ici je suis plutôt grande et  je dépasse parfois la foule) au dessus de cette masse humaine j’ai tenté de comprendre si la file était la file d’attente pour entrer ou pour payer. Et cette question est restée sans réponse, j’ai craqué avant et je suis resortie illico presto pour aller respirer le bon air du shopping maal. Evidemment aucune photo ne témoigne de cette expérience, je ne pouvais pas bouger les bras, coincée à la verticale comme lors des grandes grèves de RER. Je sens que l’image est parlante.

De leur côté, les shoppings addicts ne se décourageaient pas le moins du monde, avançant à minuscules pas feutrés en direction de la fringue repérée, résolus et  prêts à passer la journée dans ce temple de la consommation, et c’était un jour de semaine à 11h du matin, je n’ose imaginer la même chose le samedi.

Je n’ai eu aucun regret, de toute façon trouver des chaussures taille 40/41 relève ici de l’exploit et je me console en me disant que les prochaines soldes débuteront bientôt sur fond de crise mondiale, enfin je pourrais peut être aller faire du shopping, sauf si je n’ai plus un rond…