Les tartines par date

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Changer de point de vue

En ce moment, ma petite ville ressemble à une ville du Japon au printemps

Cerisiers en fleurs

 

Et puis on pourrait aussi se croire dans un parc animalier de Johannesbourg, à observer des oiseaux à la jumelle

Calao de banlieue

 

En réalité, je savourais le beau temps en marchant dans une rue bordée de pavillons de banlieue, qui sont d’ailleurs progressivement en train d’être rasés, subissant le même sort que les vieilles maisons de Singapour ou de Port Louis.

pavillon de banlieue

Comme l’exotisme peut être beaucoup plus proche qu’on le pense d’habitude, il suffit juste de changer de focale

le mycoplasme est de retour

On ne pense plus  forcémenent au satané mycoplasme une fois revenu en France après un séjour en Asie et notamment à Singapour et pourtant  je vous conseille de le garder à l’esprit surtout si comme moi vous l’avez gardé tout court….

Comme pas mal d’expatriés à Singapour, j’avais réussi, si j’ose dire à attraper ce fameux mycoplasme. Après 4 mois de grosses fatigues, de chauds et froids, et petites toux, j’avais fini par consulter la faculté sur les conseils d’un ami qui me trouvait bien raplapla. Verdict :  le mycoplasme, qui a Singapour est connu comme le rhume en Europe. Une piqûre dans les fesses et me voilà repartie en forme, n’ayant heureusement pas développé de complications.

De retour en France, je passe un hiver sans trop de souci à part une fatigue chronique, des hauts et des bas, une petite toux, bref  je me dis que j’ai plutôt bien résisté à  mon premier hiver sans me soigner. Mais tout cela dure jusqu’en été, sans amélioration. Je repense donc au mycoplasme et prend RDV avec mon docteur. Celui ci ne détecte rien à l’auscultation, se dit que je suis un malade imaginaire, ouvre de grands yeux quand je lui parle du mycoplasme, m’assurant que c’est une chose réservé aux sidéens, me demande si je n’ai pas le Sida et finit par accepter de m’envoyer faire une analyse de sang. Même topo au labo et finalement je reviens fièrement, 3 semaines plus tard,  voir mon doc avec mon certificat de mycoplasme en bonne et due forme, dont soit dit en passant, je me serais bien passée.

Bref, j’ai été soigné, enfin je l’espère et tout cela me rappelle l’entretien que j’avais eu avec un autre docteur il y a 20 ans, à qui j’expliquais que mon nain avait peut-être la coqueluche, lequel doc me soutenait mordicus qu’on ne pouvait avoir la coqueluche si l’on était vacciné. Et pourtant ! Bien heureusement, mon nain, protégé par le vaccin,  avait développé une version allégée. D’où l’intérêt des vaccins .

Tout ça pour dire qu’ il faut parfois éduquer son médecin, et lui  parler des pathologies exotiques que l’on peut ramener dans ses bagages auquel il ne pensera surement pas.  Et surtout un bon conseil, n’oubliez pas le mycoplasme car lui, il ne vous oublie pas…

Pour info et pour ceux que  les termes techniques vont rêver: http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycoplasma_pneumoniae

 

Poésie d’architecture

Petite devinette en images, pour montrer qu’il reste des bulles de fraîcheur et de poésie au milieu des buildings de  Singapour et surtout des maisons au charme désuet :

On se prend à rêver d’y habiter et de savourer la douceur du temps qui passe lentement. Alors où est-ce ?

9 août

A Singapour, on fête l’indépendance du pays le 9 août. Ce jour là est un grand jour de fierté nationale et cette année plus de 26000 personnes se sont rassemblées et ont chanté en choeur:

« c’est mon chez moi, vraiment, là où je sais que je dois être… là où mes rêves m’attendent, là où la rivière coule toujours… »

Les asiatiques sont décidémment de grands sentimentaux … A mon avis les larmes ont coulé et on a sorti les kleenex.

Je n’y étais malheureusement pas, pour cause de vacances en France, mais j’imagine assez bien le spectacle et surtout le temps que les singapouriens ont dû mettre pour quitter les lieux, à mon avis entre 1h30 et 3 heures. On recherche des témoignages sur le sujet…

Petit récit en image et en anglais dans l’édition du Strait Times :

http://www.straitstimes.com/BreakingNews/Singapore/Story/STIStory_564178.html

Et pour fêter tout ça, Tartouille Expat change de couleur et se lance dans une gamme plus boudhique. Vos retours m’intéressent, avis à la population, commentez sur ce nouvel habillage, et sur le reste aussi.

Nos grèves n’intéressent pas Singapour

Pour conclure le post d’hier, je suis repartie sur le site du Strait Times, le seul journal quotidien de Singapour, afin de vérifier si notre grève massive et significative selon les syndicats, avait éveillé l’attention des Singapouriens. Bilan des courses, toujours rien, pas même la moindre petite mention.

Ici ce mouvement social français a été un non événement, à moins qu’il n’ait été volontairement censuré de peur d’une contagion fort improbable en Asie du Sud Est. Plus probablement le mot grève lui même ne fait pas partie du vocabulaire local…  Parviendrons nous un jour à exporter une frenchitude attitude sociale, autre que celle lié à la dégustation du vin, du fromage et des belles femmes ?