Les tartines par date

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Que faire à Singapour ?

Ceux qui arrivent à Singapour comme suiveur de leur conjoint expatrié se posent souvent la question de travailler ou ne pas travailler. Je ne veux décourager personne, mais, selon moi, ne pas travailler est une option à considérer, surtout si l’on sait d’avance que le séjour sur place sera de courte durée. Par courte durée, j’entends moins de deux ans. En effet travailler, c’est très bien, valorisant, intéressant, épanouissant, etc etc mais mais mais ….

1/ 20 jours de vacances par an, c’est vraiment pas beaucoup quand on vient du pays des RTT à gogo.

2/ les salaires ici ne suivent pas toujours même si malheureusement je manque de données plus précises sur ce sujet.

D’autres solutions sont alors envisageables :

1/ Faire des bébés, et non on rigole pas, il y a un taux de naissances record à l’Ambassade, c’est l’Ambassadeur qui nous l’a dit en personne il y a 2 ans. Moi je n’en ai pas fais, je ne sais plus comment on fait. Joker !

Hormis le fait que l’on reste 1 jour, voire 2 exceptionnellement, à l’hôpital, faire des bébés ici n’est si bête quand on sait qu’une gentille nounou à temps complet (jours et nuit réunis sauf le dimanche) vous attend pour vous chouchouter à la maison pour une somme  modique comprise entre 400 et 600 Dollars.

2/ Voyager avec les miles acquis par Mon Chéri au cours de ses nombreux déplacements. Car, Singapour est la ville des conjoints d’expatriés solitaires la semaine, pour cause de déplacements professionnels nombreux. Pour ceux qui n’ont pas d’enfants ou des enfants autonomes ou une maid efficace (la revoilà), il y a bien sûr l’option d’accompagner Mon Chéri dans ses déplacements intra-Asie. Je l’ai fais bien souvent, c’est le pied… Comment acquérir des miles d’avion : http://www.singaporeair.com/saa/en_UK/index.jsp

3/ Se former dans les nombreuses institutions de prestige que compte la Cité Etat: un petit tour à l’INSEAD (à faire financer par sa boite avant de partir de préférence), apprendre le chinois (avoir un bon cerveau), peaufiner son anglais au British Council, se lancer dans les Beaux Arts à Nanyang Academy ou à Lassale College of Arts, fabriquer des bijoux ou devenir Coach (sauf que bientôt il y aura plus de coachs que de gens à coacher d’où problème)…. l’offre est grande et variée.

http://www.insead.edu/discover_insead/Newsroom/fr/2008_phd_sg_VF.cfm , http://www.nafa.edu.sg/, http://www.lasalle.edu.sg/

Là encore toujours prévoir un petit budget (certaines boites financent dans le cadre du soutien à la mobilité) et vérifier la qualité des enseignements fournis.

4/ Monter sa société, en deux jours l’affaire est réglée, après il faut travailler certes, mais on choisit ses dates de congés. Beaucoup le font, ça doit être un bon filon si on a une bonne idée, comme coach ou spécialiste de l’interculturel ! http://www.spring.gov.sg/NewsEvents/ITN/Pages/Singapore-a-great-place-to-start-and-grow-a-business-20100202.aspx

5/ Faire du bénévolat, extêmement valorisé par nos amis singapouriens qui vivent dans une logique anglo saxonne. Si l’on a la fibre pour le social, c’est le moment de se lancer : on est utile à aider les pays de la sous région sans mettre les mains dans le cambouis et l’on voit les horreurs de la guerre d’assez loin, ce qui n’est pas plus mal pour les âmes sensibles qui sommeillent en nous.  http://www.nvpc.org.sg/pgm/others/nvpc_f_default_public.aspx

Celles qui rêvent de tout savoir sur les différentes cultures asiatiques n’hésiteront pas à devenir guide bénévole au Friends of Museum, où après une formation de haut niveau, elles pourront parfaire leur connaissance de la langue de Shakespeare en guidant des touristes et des singapouriens. http://www.nvpc.org.sg/pgm/others/nvpc_f_default_public.aspx

6/ Glander pour de vrai et jouer à l’archétype de la  femme d’expat vu par ceux qui ne sont jamais partis : passer de la piscine à la manucure, après une pause massage et avant d’enchaîner sur un afternoon tea au Fullerton et une séance shopping sur Orchard. Revenir ensuite pour embrasser maternellement vos enfants chéris, qui vous attendront sagement dans leur lit, ayant dîné d’un repas bio, fait leurs devoirs,  siroter un verre chardonnay en attendant le retour de MON CHERI!!!!!!!!

Pas de site à conseiller, il faudrait l’inventer…

7/ J’oubliais  : s’abonner à Tartouille Expat et lire et relire ses fabuleux posts : https://expat.cfacile.net/, au passage merci à tous ceux qui sont déjà abonnés et à tous ceux qui me soutiennent !

Etre fonctionnaire international

Il parait que le fonctionnariat fait rêver, et comme c’est bien connu que les voyages forment la jeunesse, je pense que les emplois publics à l’international doivent être « The bon job à décrocher » pour tous ceux qui rêvent de voir du pays… 

Première possibilité : passer les concours de la fonction publique et s’accrocher car beaucoup de candidats et peu d’élus (22 admis en 2010). Voici tout de même le calendrier des prochains concours :

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ministere_817/emplois-stages-concours_825/concours_2921/index.html

Deuxième possibilité, postuler pour être contractuel, on n’a pas le statut de fonctionnaire mais on peut voyager et peut-être qu’à long terme il y aura des possibilités de passer les concours plus facilement en interne, l’espoir fait vivre.

https://pastel.diplomatie.gouv.fr/transparence/internet/index.asp

J’ai donc poursuivi mon analyse de l’emploi public à l’étranger et en allant plus avant dans les offres contractuelles proposées, mon enthousiasme a été quelque peu modéré : il faut postuler dans la plupart des cas avant l’été 2009 pour des postes ouverts en septembre 2010. Soit il y a une faute de frappe sur le 2009 qui devrait être 2010, mais je ne pense pas vu qu’il y a quelques postes proposés avec dépot de candidature en 2010 (voir ci dessous Melbourne) . Donc, même s’il est trop tard pour postuler, je ne peux qu’admirer les services de la France à l’étranger pour leur sens de l’anticipation. Les recruteurs sur place doivent savoir d’expérience que les paperasseries administratives seront longues et laborieuses. (Sauf à Melbourne !)

Extraits et illustration du propos ci dessous, à gauche la date du début du contrat, à droite la date limite de candidature.  

000412 ARGENTINE BUENOS-AIRES SCC ATTACHE DE COOPERATION 01-sept-10   07/08/2009000413 ARGENTINE BUENOS-AIRES SCC ATTACHE CULTUREL 01-sept-10   07/08/2009000408 ARGENTINE MENDOZA NSP DIRECTEUR D’ETABLISSEMENT CULTUREL 01-sept-10  07/08/2009000403 ARGENTINE ROSARIO NSP DIRECTEUR D’ETABLISSEMENT CULTUREL 01-sept-10  07/08/2009000457 AUSTRALIE MELBOURNE NSP DIRECTEUR ADJOINT AF 1er septembre 2010  15/03/2010000465 AUSTRALIE SYDNEY NSP DIRECTEUR D’ETABLISSEMENT CULTUREL 01-sept-10  07/08/2009010117 AUTRICHE INNSBRUCK A DIRECTEUR D’ETABLISSEMENT CULTUREL 01/10/2009   23/07/2009000512 AUTRICHE VIENNE A AGENT COMPTABLE 01-sept-10    07/08/2009000516 AUTRICHE VIENNE A ATTACHE DE COOPERATION EDUCATIVE 01-sept-10 07/08/2009010269 AUTRICHE VIENNE SCC ATTACHE CULTUREL 01-sept-10  07/08/2009000562 BANGLADESH DACCA NSP CHARGE DE MISSION 01-sept-10   07/08/2009011485BELARUS MINSK SCC ATTACHE DE COOPERATION POUR LE FRANCAIS 01-sept-10 07/08/2009012229 BELGIQUE BRUXELLES NSP ATTACHE DE COOPERATION POUR LE FRANCAIS 01-sept-10 07/08/2009000730 BENIN COTONOU A CHARGE DE MISSION (MEDIATHECAIRE) 01-sept-10 07/08/2009

Ce petit extrait des offres, uniquement dans le réseau de la coopération culturelle laisse rêveur, je ne pensais même pas que l’on pouvait être attaché de coopération pour le français à Minsk….situé au Belarus ???  On en apprend des choses !

Le plus dur sur ce site, c’est qu’à chaque fois que vous essayez de cliquer sur une offre issue de la liste, on vous informe que le site Web tente de fermer la page. Impatients, s’abstenir de chercher un emploi public à l’international, ou alors c’est une ruse informatique pour sélectionner les candidats les plus persévérants…  Flûte, je viens de me faire piéger, j’étais simultanément en ligne en train de chercher le job de mes rêves.

Voilà, je suis reconnectée… et je viens de trouver la perle de cet inventaire d’emplois au Soudan : On peut y aller travailler comme chargé de mission spécialité Dessin. Ca m’a tout de suite fait rêver et en plus l’intitulé est magnifique : Chercheur à la Section Française de la Direction des Antiquités Soudanaises de Khartoum. Grandiose n’est ce pas ?

Ce n’est pas une blague, vérifiez en direct : https://pastel.diplomatie.gouv.fr/PostIt/PostItImprimerFiche.asp?TT_POSTE_TRAVAIL=010448&ID_PROCESS_OBT_FICHE_POSTE=MAE_P0004&ID_PROCESS_OBT_FICHE_POSTE_SOURCE=MAE_P0003

Le descriptif du poste est encore plus fabuleux :

Poursuite de ses propres recherches. (J’adorerais être payé à poursuivre mes recherches …)
Participation active au fonctionnement de la SFDAS (scientifique et administratif). (en gros ils ont besoin d’une assistance secrétariat)
Fouilles sur des sites archéologiques du Nord–Soudan. (Ca doit être laborieux avec la chaleur du désert, mais bon, il faut bien fouiller pour trouver )
Travaux éditoriaux. (sous le ventilateur !)
Contribution à la formation de cadres locaux dans le domaine de l’archéologie et de la recherche. (contact avec le local, échange interculturel, le pied !)

C’est typiquement le job qu’il me faudrait sauf que pour cela il faut avoir ça comme connaissances :

Formation dans l’une des disciplines  de l’Antiquité de la vallée du Nil, de la Préhistoire aux royaumes chrétiens.
Formation en archéologie, en épigraphie ou en histoire.
(Epigraphie Quesaco ??)
Connaissance de l’anglais. (J’ai !!!! mais c’est le seul point)
Connaissances en arabe parlé souhaitées.

Et voilà, comme je n’y connais rien à la préhistoire des royaumes chrétiens, je ne serai jamais la prochaine Indiana Jones du Ministères des Affaires Etrangères et je reste condamnée à continuer à écrire des Tartouilles. C’est bien aussi mais ça fait moins sérieux sur un CV …

Singapour, l’eldorado des chercheurs d’emploi ?

Singapour semble être l’Eldorado économique pour les européens,  au vu de plusieurs messages que j’ai reçu me demandant « comment fait-on pour s’installer à Singapour ? »

Pour être franche, je n’ai pas eu à me préoccuper de ce genre de question, étant une bonne et gentille épouse qui suivait son Chéri. Ceci dit, j’ai pu observer plusieurs cas de figure, dans lequel chacun trouvera sa voie. Comme dirait Lao Tseu dans Tintin, il faut trouver la voie. A Singapour il faut d’abord trouver un visa, et là je renvoie sur la branche immigration (et oui on devient immigré en s’installant à l’étranger, chacun son tour)  du site du Ministry of Foreign Affairs : http://www.ica.gov.sg/index.aspx

Ce que je ne savais pas avant d’y aller, c’est qu’il est possible maintenant d’obtenir un visa long terme pour chercher un travail une fois sur place. Jusqu’à présent j’avais plutôt vu des personnes qui venaient en touriste, et faisaient des saut de puces à Bali (il y a pire, c’est plus cool que l’ANPE) pour revenir ensuite avec une nouveau visa touriste. http://www.ica.gov.sg/page.aspx?pageid=172&secid=171 . Avec cette nouvelle formule plus besoin d’aller à Bali. Snif snif.

Voilà, il suffit donc de venir (pas forcément si facile mais bon, c’est vous qui êtes motivés sinon vous ne seriez pas en train de lire ce magnifique post)  et de chercher voire même trouver  ensuite un bon contrat local, bien payé, avec 20 jours de vacances par an  et autant de Medical Leave, histoire d’avoir presque 4 semaines de congés, pour rester dans la Frenchitude Attitude (ceci les Singapouriens font pareil) Des pistes :  https://expat.cfacile.net/2009/04/trouver-un-travail-a-singapour/

D’autres, la majorité des français ici, ont la chance de se faire directement envoyer à Singapour par leur boite d’Europe, mais finalement comme ils no’nt pas de problèmes de travail, on va donc  les oublier pour le moment. Une parenthèse tout de même : dans les anciens français de Singapour, i.e ceux qui sont là depuis plus de 4-5 ans, on rencontre souvent des ex-expatriés qui ont basculé définitivement dans le contrat local en se faisant embaucher sur place et en démissionnant de leur boite d’origine. Un nombre non négligeable d’ex-expats choisit également de ne pas rentrer au pays de de monter sa boite sur place. Bref ce sont des pures aventuriers qui quittent le cocon douillet (de moins en moins cependant) de l’expatriation.

Mais le vrai aventurier est celui qui quitte tout en France et vient créer son entreprise directement. Là je dis RESPECT. Et ça peut marcher, un exemple, ma crêperie préférée, la crêperie Entre Nous :

http://www.entrenous.sg/entre-nous_creperie_crepe_singapore/homepage.html 

Et surtout on n’oublie pas la formule aide, company set up, de la Chambre de commerce http://www.fccsingapore.com/index.php?id=66

et son réseau de gentils membres tout prêts à aider leurs gentils compatriotes (enfin ça c’est moi qui le dit,  je m’avance peut-être un peu… je ne suis pas membre, aucun intérêt dans l’affaire) : http://www.fccsingapore.com/index.php?id=32

Voili Voilou, c’est peu mais c’est déjà ça, bonne chance à tous ceux qui vont arriver !

Mon stage à l’étranger

C’est la saison des recherches de stages pour cet été et je reçois depuis quelques temps un certain nombre de commentaires ou de mail de la part d’étudiants cherchant des stages à l’étranger, alors je pense que le mieux est de faire un petit  post « Spécial Stage à l’étranger ». La question qui revient le plus fréquemment est bien évidemment  » avez-vous des contacts de société basées à Singapour pour nous aider ?  »

Et, malheureusement, mes pauvres petits lecteurs chéris et adorés,  je n’ai pas de contacts  !!!  Misère et déchéance….

Ceci dit, rien n’est perdu par avance et à coeur vaillant, rien d’impossible ! Donc voici ma liste de petites idées pour vous aider dans vos recherches de stages :

– Faire un bon CV avec un gros gros accent  sur les langues, les séjours à l’étranger, vos esprit d’ouverture, vos capacités d’adaptation et patati et patata.

– Personnellement, je ne dirais pas trop que vous rêvez de découvrir le monde, car d’une part on a tous le même rêve de voyager tout frais payés, Hi Hi, et d’autre part vous n’allez pas être payé à rien foutre, sachant que vous ne serez peut-être même pas payés… Vous allez partir pour bosser, pas pour rigoler , non mais sans blague !

– A mon avis pour démarrer les recherches, le plus facile est peut-être de commencer par les boites françaises, généralement elles ont toutes un site web accessible. On peut aussi trouver leur contact dans les chambres de commerce françaises ou européennes, soyons fous !

A Singapour : http://www.fccsingapore.com/index.php?id=32, la Chambre de Commerce Française, aller sur New Member, on peut parfois récupérer directement les noms des dirigeants

http://www.eurocham.org.sg/index.php?option=com_member&view=member&task=list&Itemid=41, la Chambre Européenne.

– Au passage, ne négligez pas les petites boites ou même les sociétés qui se créent, si vous avez bien sûr des économies pour survivre seul, du moins au départ.

– Si vous voulez sortir du lot monstrueux et énorme des étudiants en recherche de stage, cultivez la différence : du chinois, du cambodgien, du peul, du créole, de l’hollandais ou du tamoul ça fait rêver les vieux managers qui commencent à parler à peu près correctement l’anglais avec l’accent arabe. Vous avez 6 mois pour apprendre le mandarin, maintenant que vous l’avez écrit sur votre CV.

– Soyez un pro de la technologie moderne, mais ça vous l’êtes déjà, je l’espère … Les pros de l’informatique qui naviguent dans les sites, les conçoivent, gèrent leurs réseaux et parlent l’HTML comme moi le vieux français , ça fait aussi beaucoup rêver les vieux managers qui tapent un SMS en 5 minutes quand la jeunesse le fait en 3 secondes (test réel exécuté en live avec ma fille). Moi aussi la technologie me fait rêver…

– Allez dans les pays où personne ne veut aller ! C’est là que l’on vous confiera les jobs les plus intéressants, normal personne ne les a accepté avant vous. L’Afrique est assez bien positionnée pour cela et la vie sur place peut y être fabuleuse une fois le premier choc passé. Parole d’expert !  Et pourquoi pas l’Ossétie du Sud ? Ceci dit mesurez bien les risques et votre détermination, assurez vous contre tout et vaccinez vous avant de partir, sans oublier un stock de préservatif non usagés ou troués. Le site de référence en la matière : (pour les risques, pas pour les préservatifs, non mais)

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/index.html

Pour l’instant  je n’ai pas d’autres bonnes idées qui me chatouillent le neurone, mais j’invite tous ceux qui en ont, ou qui ont trouvé un stage à l’étranger à nous faire part de leur expérience, ça pourra servir aux suivants. Allez, bonne chance à tous !

Annonce du Nouvel An

Comme chaque année dans tous les pays du monde, les dirigeants annoncent la couleur de la nouvelle année et leurs grands objectifs.

 A Singapour, sur fond de crise latente, le message est clair, tiré du Strait Time du 1er janvier : Singaporeans come first for Govt. Les Singapouriens sont donc la « top priority ». On comprend bien que le soutien en matière d’emploi, de formation ou d’aide sociale soit essentiel pour les Singapouriens, qui restent prudents devant la relative amélioration de la situation économique mondiale, et ils ont bien raison, la partie n’est pas gagnée.

 Le petit détail qui change par rapport à l’an dernier concerne directement les travailleurs étrangers de Singapour : j’ai ainsi appris que l’emploi résident a augmenté de 20000 (personnes j’imagine) alors que l’emploi des étrangers a baissé d’exactement 20 000, pour les 3 premiers trimestres de 2009.  Derrière le vocable étranger, on rassemble tous ceux qui construisent des immeubles, les maids philippines, les nombreux détenteurs de petits boulots, du genre laveurs de voiture, et les expatriés. Etant donné que les immeubles ne cessent de pousser dans la ville,  je pense que les plus touchés par ces mesures vont être les expatriés, notamment ceux qui étaient embauchés sur des missions à durée déterminée ou sur des projets qui sont de plus en plus différés.

Beaucoup, une fois virés, cherchent de nouveaux contrats locaux et se voient opposer la mention Singaporean Only. D’autres essaieront sans doute de devenir résidents, mais là encore les accès au statut de résident vont sûrement diminuer, si ce n’est déjà fait. Reste le départ de la cité du Lion, et à vrai dire le mouvement est déjà largement entamé : mauvaise nouvelle pour les expat qui restent ; ils doivent se ruiner en cadeaux de départ et n’en auront plus quand eux partiront, faute de généreux donateurs. Il va falloir inventer le pot de départ éventuel… Je suis sûre que le Premier ministre de Singapour n’a pas pensé du tout à cet épineux problème de cadeaux de départ en annonçant ses mesures pour 2010.

Bonne année tout de même  !