Les tartines par date

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Ecoles internationales de Singapour

J’ai déjà souvent parlé de la scolarisation à Singapour, notamment au LFS http://www.lyceefrancais.edu.sg/index.htm, mais j’ai toujours oublié de poster The photo of  The Piscine, qui me fait rêver à chaque fois que je mets les pieds au LFS:

Piscine du Lycée Français de Singapour

Il faut savoir que ce lycée vient de s’agrandir, les travaux devraient être finis pour la rentrée prochaine, et qu’il ne faut pas hésiter à s’inscrire sur les listes d’attente, beaucoup de places se débloquent chaque année. Le lycée suit le programme français, ce qui facilite grandement la réinsertion lorsque l’on rentre en France et propose un enseignement bilingue de la maternelle à la 4ème l’année prochaine. Comme on peut l’imaginer, les places en bilingue sont chères, élèves très moyens ou débutant s’abstenir…

Si on veut être sûr que ses enfants reviennent bilingues après leur séjour à Singapour, il faut considérer l’inscription dans les autres écoles internationales : l’OFS, http://www.ofs.edu.sg/, a le bon goût d’accueillir des élèves de multiples nationalités et propose une mise à niveau en anglais si nécessaire. Le système d’enseignement est plus anglo saxon, sans doute moins théorique que le système français, mais il faut mieux inscrire vos enfants en parallèle au CNED pour être certain qu’ils puissent se réadapter en rentrant en France… Là est tout le problème des écoles internationales. Il faut savoir que la plupart préparent à l’International Baccalauréat.

A voir aussi : l’école canadienne, http://www.cis.edu.sg/cis/, l’école américaine http://www.sas.edu.sg/, l’école australienne http://www.ais.com.sg/ ou même l’école indienne http://www.dps.edu.sg/html/index0.htm.

Dans tous les cas, comparez attentivement les tarifs de scolarisation, ils vont du simple au double et mon petit doigt me dit que la moins chère pourrait bien être la française…

Dans la serie hygiene et intimite

Juste une petite photo pour continuer ma saga hygiène et intimité qui a commencé par l’analyse pointue de la situation des toilettes publiques de ce bas monde, au passage je remercie tous mes lecteurs adorés, 3000 le mois dernier, qui m’ont laissé des commentaires.

Venons en aux faits : toujours en triant mes photos, ça a certaines vertus le rangement finalement, j’ai retrouvé ce petit cliché pris à Bali.

Ragnagnas forbidden

Donc, Mesdames, si vous allez à Bali pour un petit voyage de noce ou autre, laissez vos ragnagnas au placard. Et vous Messieurs, ne laissez pas pour autant bobonne à la maison, nan mais !!! OK, on part dans le Gore, pour une fois je quitte le Tartouille, mais le voyage à Bali quand on a ses « days » comme disent les singapouriens, devient problèmatique : l’intimité à l’hôtel, bof bof, les temples forbidden, reste donc la planche à voile, les musées https://expat.cfacile.net/2010/03/bali-et-ses-peintres/

ou mieux encore les Restos !

Morale des toilettes publiques

En triant mes photos, je suis retombée sur les clichés suivants qui ont été pris dans des toilettes publiques de Singapour. On ne louera jamais assez la qualité de ces lieux, s’il y avait un classement du pays qui propose les plus fabuleuses, propres et artistiques toilettes publiques,  je suis sûre que Singapour se classerait dans les 5 premiers. Amis d’ailleurs, je sollicite au passage vos témoignages sur ce passionnant sujet. Visite en image :

A l’intérieur du lavabo se trouvait une délicieuse chauve souris  symbole de bonne fortune dans la culture chinoise. En effet la chauve souris et la bonne fortune se prononcent de la même manière, à savoir « Fu » et  sont donc  fréquemment associées dans les motifs de décoration. On notera la mousse du savon, qui donne un air vaporeux et quasi impresionniste à cette peinture de lavabo.

De là on en déduit la morale de la ballade dans les toilettes publiques :

Si tu te laves les mains après avoir fait tes besoins,

Des microbes et bactéries n’attraperas point,

Longtemps  profiteras de ta nombreuse descendance,

Et te rempliras sainement la panse.

Un bac à l’étranger et après ?

En discutant avec une de mes amies, et oui j’ai tout de même des amies non virtuelles, en chair et en os, je me suis rendue compte des  difficultés que nos chers petits adolescents peuvent rencontrer quand, enfin, ils sont en terminale et s’apprêtent à aborder l’enseignement supérieur. Fini la belle vie choyé par les gentils professeurs des tropiques, la maid à domicile, l’argent coulant à flot, le théâtre en anglais, les cours de musique à domicile, la piscine dans le lycée,  le touch rugby et le rugby sous 33°, bref fini la vie d’enfant expatrié. Il va falloir se prendre en charge !

Pause nature et photo, avant d’attaquer les problèmes de fond.

Rugby au LFS, on pousse, ça défoule

Revenons aux choses sérieuses : le parcours du futur étudiant commence en réalité dès la fin du premier trimestre et on se doit, en parent prudent et avisé que nous sommes tous, d’imaginer les trois situations suivantes :

– Votre enfant est brillant (ils le sont tous, c’est normal ce sont nos enfants, même si parfois les profs ne s’en rendent pas compte), je reprends : votre enfant est vraiment brillant et même les profs s’en sont rendu compte, il a un très bon dossier depuis  la petite section de maternelle, où il était premier en coloriage.  Aucun problème pour lui, il remplit ses dossiers par internet et sera pris en prépa à Louis le Grand ou Henri IV. Son avenir est assuré, il quittera le nid fin août, intègrera sa prépa, sera peut-être de surcroit pensionnaire. Bref vous pourrez frimer devant vos copines, qui appartiennent au 95% des parents d’enfants moyens voire nuls.

– Réflexion faite et grâce à la prise de conscience que vous venez d’effectuer en lisant ce blog magnifique, il s’avère que votre nain est moyen, ce que vous saviez depuis la petite section en vous désolant sur le côté brouillon de ces coloriages mais que vous n’osiez pas vous avouer depuis 15 ans. S’il sait à peu près ce qu’il veut faire, vous avez déjà gagné 3 points bonus dans votre quête des études parfaites, mais l’expérience prouve que c’est rare. Reste ensuite à faire ses voeux sur internet (encore …) , préparer ces dossiers pour les écoles, réserver les billets d’avions pour aller passer les examens en France ou ailleurs, tout cela ayant été soigneusement budgeté l’an dernier, car nous sommes des mères parfaites  (hum…)

A mon avis, mais je ne parle qu’en théorie, il s’agit de cibler au mieux pour éviter que votre enfant chéri ne se retrouve à poil sans études à la rentrée de septembre (pour se motiver, on l’imagine avachi devant la Télé 24h/24, 7 jours sur 7 quand on prendra le café avec les copines qui font partie des 5% d’heureux parents ci dessus cités. Rien qu’en y pensant, on regagne tout de suite son énergie pour lui coller un coup de pied au c…).  Et pour corser le tout, en papotant avec ma copine, j’ai appris qu’il y avait des quotas relativement faibles de places réservées au élèves venant des lycées français de l’étranger, d’où difficulté supplémentaire si votre Nain est vraiment très moyen.

– Et finalement, il faudrait peut être mieux que votre rejeton soit complètement nul ce qui lui donnera un an de plus pour se faire un bon dossier, pas sur votre canapé de préférence, passer de nul à brillant pour se placer dans la situation 1 (on peut rêver). Pour une fois, encouragez le à rater au passage son bac, car la pire situation serait d’avoir un dossier nul, le bac en poche, à ce moment plus moyen de redoubler et votre nain se retrouve sur le canapé devant la télé pour une durée indéterminée. Tout cela sous réserve bien sûr que le lycée le reprenne l’an suivant, au passage une petite info : pas de places en ce moment au LFS : http://www.lyceefrancais.edu.sg/index.htm, info à revérifier prochainement.

Donc pour conclure, la partie n’est pas gagnée d’avance, on pleurera toutes à chaudes larmes quand notre bébé partira brillamment en septembre prochain mais en revanche nos sanglots seront crocodilesques et rageurs s’il passe l’an prochain à glandouiller devant la télé en pillant le frigo. Sur ce, je compatis avec tous les parents de nains en terminale et leur souhaite bon courage pour la dernière ligne droite avant les examens du Bac.

Hôtel en Australie

Le voyage en Australie prend fin et je prends la route du retour vers Singapour. Le bilan est le suivant :

– L’Australie est définitivement un pays où il fait bon vivre, entre les blondes aux grandes jambes et les bergers à cheval.

– Ne pas oublier ses lunettes de soleil et son chapeau, c’est en Australie que le trou de la couche d’ozone est le plus grand. Tous les écoliers portent d’ailleurs de larges chapeaux de cow boy à la récré.

– Chaque ville possède son hôtel comme celui çi :

A postériori, ces hôtels ont l’air très bien et tout ce qu’il y a de plus authentique, mais finalement je n’ai jamais testé, car il m’était impossible de les réserver sur Internet.

– Les australiens sont super décontractés et n’hésitent pas à engager la conversation sur la pluie (qu’on attend là bas ! ) et le beau temps.

– Etre un « Aussie  » signifie savoir apprécier les bons côtés de la vie : bonnes bouffes, grandes ballades au plein air, soirées arrosées, et moments en famille, sans oublier un bon roman au coin du feu.

– Et pour couronner le tout, il parait que l’Australie se classe en deuxième position des pays où il fait bon être une maman :

http://fr.news.yahoo.com/55/20100505/tod-top-10-des-pays-o-il-ferait-le-mieux-17baed7.html