Les tartines par date

novembre 2008
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Petites pilules

Et oui, il arrive que malgré la belle vie on tombe malade et que l’on ait donc besoin de petites pilules pour guérir vite fait, bien fait.

On va donc voir le docteur. Pour une première visite à l’étranger,  je recommande d’aller plutôt voir un médecin formé à l’occidentale, cela fait déjà un repère. Avant, il est conseillé de réviser son vocabulaire de base, ou de ne pas oublier son dictionnaire. C’est là que l’on se dit que les cours de langue académiques ont du bon, passons, c’est un autre sujet. Et puis finalement on atterit chez le médecin, qui en général est d’une ponctualité digne d’un horaire SNCF, il faut dire qu’ici le prix est fonction du temps passé.

La consultation de base de 10 minutes démarre à 25/30 dollars soit entre 10 et 20 euros et ensuite le compteur tourne, par tranche de 5 minutes. Autant dire que l’on n’a pas envie de s’épancher sur ses petits problèmes perso… Malgré tout il se peut que l’on attende un peu, dans un cabinet privé à 18h sans rendez-vous j’ai une fois patienté 25 minutes, rien à voir avec les 3h de mon ex-pédiatre de Paris.

Le docteur vous ausculte, on tire la langue, il met son bidule dans les oreilles et vous tâte le ventre, écoute vos petits poumons et prend votre temprérature, c’est bon vous êtes malade. Puis vous sortez du cabinet et vous patientez.

On vous appelle et la charmante secrétaire médicale que vous venez de voir comme assistante pour la piqûre et la prise de sang se représente à vous avec la facture. La demoiselle est multifonction, j’espère qu’elle ne nettoie pas aussi les toilettes. Bref, oublions ces pensées peu hygiéniques. On présente cérémonieusement sa carte de crédit, et ensuite vous recevez votre petit sachet de médicaments. Et oui, la secrétaire est aussi pharmacienne. De son air compatissant, si si, elle est aussi psychologue car vous avez besoin de compassion, vous êtes bien malade et tout seul loin de Maman. Cinq bonnes minutes plus tard, vous bouillez d’impatience, après tout vous n’êtes plus si malade, rien qu’en voyant les médicaments salvateurs, et repartez avec la dose exacte de médicaments, ni plus ni moins.

Tout compris cette visite vous a coûté 30 minutes maxi de votre vie, sauf exception, fait faire à la sécu une belle économie de médicaments non utilisés, vous permet de ne pas encombrer vos placards de boites non finies mais mais mais, vous ne savez pas quels sont les effets secondaires des médicaments prescrits et espérez que l’infirmière-secrétaire-psychologue-comptable s’est bien lavée les mains avant de vous planter son aiguille dans la fesse gauche …

Sapin

Victoire, j’ai trouvé mon beau sapin de Singapour, pour faire comme en Europe.Sapin de Singapour

Remarquez qu’il était situé à côté de vrais arbres avec des feuilles, je pense que pour faire plus vrai, il aurait fallu enlever les feuilles… Ce sont les petits détails qui tuent.

 Le plus drôle c’est que ce sapin parlait.

J’ai ainsi eu droit à une passionnante conversation, en chinois, des techniciens installés a l’intérieur. J’ai eu aussi droit à la mine plus qu’étonnée de deux passantes se demandant d’où pouvait bien venir cette surprenante conversation.

On s’est tous approchés du sapin comme pour le renifler, et comme je n’ai pu voir de visu les techniciens ni même leur silhouette, je me dis qu’après tout, il se peut que les sapins de Noël d’Asie parlent pour de vrai. Et pourquoi pas, tout est si différent…

Noël sous les tropiques

C’est à l’approche des fêtes de fin d’année que l’on s’aperçoit souvent du manque de saisons que l’on peut ressentir, je parle ici bien entendu des expatriés qui ont la chance d’être sous les cocotiers non loin de la ceinture équatoriale ou de ceux qui vivent dans l’hémisphère sud et qui vont donc passer Noël en plein été.

Certains deviennent nostalgiques du sapin verdoyant, de la froidure qui vous saisit le bout du nez, voire même de la grisaille illuminée par les décorations de Noël. Mon amie américaine me faisait part l’autre jour de la difficulté d’apprécier la traditionnelle dinde de Thanksgiving, évidemment on n’a pas de grosses envie de dinde par 35°. D’autres se languissent de leur famille à cette occasion et du bon gros dîner du réveillon devant le feu de cheminée. Et finalement on finit par rêver de troquer ses éternelles tongs et maillot de bain par un bon gros pull over moëlleux.

Alors que faire face à tous ces maux, si l’on ne peut rentrer dans son pays. J’ai personnellement adopté plusieurs petits trucs.

1/ Ne jamais tenter d’imiter un Noël froid et traditionnel

2/ Pour cela soit s’offrir un petit voyage si on a les moyens soit inverser la tendance

3/ Inverser la tendance; à savoir tirer partie de ce que l’on a :

– un sapin africain en fil de fer, impérissable à redécorer chaque année de boules locales.

– des copains qui sont  tout seuls comme vous et seront ravis de faire office de tantes, oncles et cousins, frères ou soeurs.

– du champagne (on en trouve à peu près partout dans le monde)

– des cadeaux originaux , typiquement locaux du genre masques africains ou peinture chinoise, équipements électronique dernière mode, jeux introuvables en Europe, voucher de week-end exotique, promenade à dos d’éléphant, tenue de kite surf et j’en passe.

– trouver un bon copain qui accepte de jouer au père Noël et de plonger dans la piscine histoire de rafraîchir sa barbe.

– pour ceux qui vivent en univers anglo-saxon, aller écouter des Chritsmas Carols, c’est comme le champagne, on en trouve partout.

– enfin last but not least, prévoir au retour en France précédant Noël de mettre du foie gras dans sa cantine.

– Pour les enfants, faire sa liste de Noël au mois de juillet afin que le Père Noël puisse trouver en août en France les joujoux introuvables ailleurs. Et puis au moins le Père Noël ne subit pas le rush du mois de décembre.

Voilà, petites recettes testées et éprouvées pour faire comme à la maison ou presque. Bons préparatifs.

En avril petit post prévu sur la chasse à l’oeuf en chocolat par 38°…

Trouver un boulot à Singapour

Un petit post assez sérieux et pratique sur les bons trucs pour trouver du boulot à Singapour. Le travail et l’argent sont finalement le nerf de la guerre.

Avant toute chose il est à mon avis utile de bien s’installer, de se remettre dans l’anglais, éventuellement d’améliorer son niveau, et de se repérer dans la ville avant d’entreprendre une recherche active.

Ensuite il faut connaître les contraintes du travail à Singapour, la principale étant le nombre réduit de jours de congés (environ 2 semaines) auxquels on peut rajouter des « medical leaves ».

L’expatriation peut être aussi l’occasion de marquer une pause, rare dans une vie,  et de se poser les vraies questions pour comme diraient nos amis américains « reconnecting with yourself ».

– qu’est ce que j’aime vraiment faire ?

– qu’est ce que je suis prêt à sacrifier, mes vacances, mes RTT, mon salaire, le temps de travail

– pourquoi j’aime me lever tous les matins et aller au boulot ? pour se sentir utile, avoir un position sociale, rencontrer des personnes, avoir une activité intellectuelle ?

– ce sur quoi je ne veux plus négocier : le temps, mon salaire, ma famille, faire un boulot qui ne me plait qu’à moitié etc etc

– quelles sont mes qualités intrinsèques, mes défauts les plus énormes

– bref comment je peux me reconstruire une vie qui me correspond tout à fait

– qu’est ce qu’on mange ce soir ?

Bon trève de plaisanterie, j’ai mis personnellement 6 mois pour répondre  à ces petites questions car enfin à Singapour j’entrevoyais la possibilité de repartir sur le chemin du salariat. La démarche a été finalement beaucoup plus longue que prévue et surtout très enrichissante au niveau personnel, sachant que je ne me suis toujours pas remise au boulot dit « normal et officiel ».

Une fois la décision prise sur ce que l’on veut et ce que l’on cherche, il faut alors passer à l’action. Il arrive assez fréquemment à Singapour que les annonces d’emplois soient réservées aux singapouriens ou aux permanents residents, et donc les bureaux de recherche spécialisés pour les expatriés peuvent être assez utiles.

A ce titre, je recommande fortement d’aller voir la  chambre commerce française, le CRCE (Carreer Ressource Center for Expatriates) de l’American association, et tous les sites spéciaux d’expatriés.

Quelques adresses en vrac pour vous aider :

http://fccsingapore.com/presence.htm

http://www.ambafrance-sg.org/

http://www.singaporeexpats.com/

http://afsingapour.com/

http://www.singafrog.com/

http://www.xpatxperience.com/communities/fr.shtml

http://www.aasingapore.com/

 

Bonne prospection !!!!

Obama for President

Moi aussi je veux écrire ma tartouille sur Obama, il n’y a pas de raison, tout le monde s’y met. En plus il est vraiment très sexy et a un sourire à désarmer un russe congelé, on en aura les preuves bientôt j’espère, les petits joujoux posés aux portes de l’Europe font désordre…

Juste pour dire que

1/ je trouve assez unfair qu’on dise toujours qu’il est noir parce qu’en fait il est aussi à moitié blanc

2/ c’est une victoire du métissage, où l’on prend le bon côté de chaque culture d’origine

3/ en tant qu’expat, je suis très sensible à ce côté mélange des genres, des cultures, des croyances, des origines et des langues

4/ il a du boulot sur la planche, ça tout le monde l’a dit, et je me demande bien ce qu’il a en ce moment dans la tête. Va t-il pouvoir changer le monde ? That is the question. Yes we can, you just have to believe in.

5/ si j’étais américaine, je serais fière de l’être en ce moment.

Voilà mon sentiment et ma petite goutte d’eau obaamesque dans cette marée d’eaubama.