Les tartines par date

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Food Court

 

Food court 2Avec nostalgie, pour cause de séjour estival en France, je commence déjà à regretter les fabuleux food court de Singapour où pour 3,5 SGD soit 1,75 Euros, on peut manger un bon petit plat asiatique en plein centre ville. A Paris, une misérable salade coût déjà 15 euros. Ceci dit, pour ce prix, 30 SGD, on a droit à la conversation et au sourire du jeune serveur sur la pluie et le beau temps, conversation qui n’a d’égale que celle de Willy, mon coiffeur singapourien…Food court 1

The Christian Lacroix

 

N’en déplaise aux profs de francais et aux amoureux de la pureté de la langue, The+nom devient une marque de fabrique, un slogan publicitaire, preuve en est 2  petites photos : 

The Christian Lacroix
 
The expo est sympa…pour The Vip Expatries qui vivent dans The Singapour. Pour plus d’infos sur The horaires d’ouverture,  je conseille d’aller sur The site de The Internet :
 
 
ou d’aller baver devant The autre site que The Tartouille a trouvé par The doigté sur The clavier de The ordinateur.
 
qui vend The gros gateaux
 
 
C’est The Branchitude Attidude de parler comme ça.  Arretez là………….

Un Carrefour peut en cacher un autre…

Tous les Carrefours du monde ne se ressemblent pas, en France on y fait ses courses, ailleurs on y fait des rencontres.

Le Carrefour est un élément important de la vie d’un expat. Ainsi certains viennent des recoins de l’Indonésie ou du sultanat du Brunei, où il n’y a pas de Carrefour, pour faire un petit plein de bons produits français : fromage, saucisson, vin, rillettes bref le kit de survie.

Après la chasse peut s’affiner : des barquettes, des choco BN, de la fleur de sel, ou de la moutarde.

Par ailleurs le Carrefour, haut lieu de socialisation et de rencontre, permet à tout nouvel arrivant de se faire des amis. On capte des bribes de français en frôlant un groupe de dadames rassemblées autour d’un caddie, on ralentit la course effrénée du caddie et comme par hasard on bouscule légèrement une des dadames,

« oups, excusez-moi, tiens vous ne sauriez pas où je peux trouver du comté ?, oh vous avez trouvé de la soupe aux poireaux !  quelle merveille, j’adore ça (beurkkk) »

 Et hop ! le tour est joué : une copine de plus ou une conquête à son tableau de chasse … Ceci dit le Carrefour est un mauvais plan pour se trouver un amant car

1/ Peu d’hommes font leur courses, du moins en semaine quand j’y suis, il faudrait que j’aille enquêter un samedi.

2/ impossible de rester incognito, le monde des expats est un village dont Carrefour est la place.

3/ on y va généralement en tenue de ménagère,  certes chic mais pas vamp. Et c’est mieux comme ça, ça évite de se faire lyncher par les caissières et de provoquer des arrêts cardiaques chez les vendeurs.

Finalement Carrefour mon amour…est un bon plan pour les hommes.

Poor Chinese New Year

Dans près de trois jours Singapour va fêter Chinese New Year. Ca sent la crise cette année. Juste une impression….

L’an dernier à la même époque les tambours résonnaient devant les bâtiments, tout à fait typique les 3 premiers jours, légèrement soulant au delà, les dragons jaunes ondulaient régulièrement leur petit derrière pour donner bonheur et prospérité, la ville se recouvrait de lampions rouges, impossible de voir les feux.

 Il faut dire que l’Asie entamait 2008, année de chance avec son 8 final. (même si en réalité on fête Chinese New Year suivant le calendrier chinois, en avance de près de 3000 ans sur le grégorien si mon souvenir est juste)

Bref c’était la fête. Alors sans doute à cause de cette sacrée crise mondiale, tout semble ralenti, et un peu moins festif, et ma boite aux lettres est innondée de pub (on brade avant la fête, incroyable !!),  pour les plateaux de fruits de mer, les volailles avec pattes et têtes, miam miam, les méga caisses de petites mandarines appelées  sugar tangerine. La tradition singapourienne veut qu’on les offre par paire dans un petit sac de soie finement brodé de rouge et or, bonheur et prospérité. Petit objet très utile par la suite pour aller faire de toutes petites courses.

Bon j’espère que tout cela n’est qu’impressions et que nos amis singapouriens vont fêter dignement THE fête de l’année et vous souhaite un excellent Gong Xi Fa Cai (à peu de choses près ça doit être ça)

Shopping, en Afrique

qui a peur de la grippe aviaire ?En Afrique aussi on peut faire du shopping, de façon singulièrement différente.

En premier il faut trouver le magasin. Et oui ça a l’air bête mais ce n’est pas si simple de savoir où l’on va pouvoir acheter du beurre non totalement fondu ou de la viande fraîche. Une fois que les autres expats, merci de leur solidarité, vous ont renseignée, l’on demande au chauffeur de vous y conduire, et on se dit que c’est bien pratique d’avoir un chauffeur, étant donné qu’il n’y a pas de noms de rues ni de marques de signalisation.

A Conakry, ma première expérience de supermarché dans la vraie Afrique, fut le Super Bobo, ceux qui y sont allés le reconnaîtront. Donc à Super Bobo, c’est super, point de files d’attente, hormis celle des mendiants habitués, dont le tarif de base était largement supérieur à la moyenne nationale. J’imagine qu’il y avait un droit d’entrée pour accéder à cet emplacement lucratif. Donc qui dit pas d’attente, dit peu de clients donc des stocks qui tournent moins vite, tout le monde comprend ce basique de l’économie.

Je rentre donc et là, encore un choc culturel, olfactif cette fois; à savoir une odeur rance à souhait de la viande sans doute bien rassie. Je ne me laisse pas impressionner, bien que très sensible aux odeurs, je suis au jour 2 de mon arrivée en Guinée et le frigo est vide. Je pense à ma famille affamée et prend mon courage à deux mains pour faire mes courses en bonne ménagère que je suis. Passé ce moment d’effroi, la suite va plutôt bien, tous les produits ou presque sont importés, d’Europe ou de Chine, les prix sont deux à trois fois plus chers qu’en France, sauf la viande…

Le caddie rempli au minimum, on va tester et je reviendrai, je passe aux caisses (et oui il y avait 3 caisses) et je paie. Problème, j’en ai pour environ 400 000 francs, guinéeens heureusement. J’aurais préféré dégainer mon jouet favori, ma carte bleue, qui maintenant est dorée et de ce fait plus chic, et au lieu de cela je sors mon pochon rouge et en extirpe l’oseille. Je me sens totalement mal à l’aise d’étaler tout cela d’un coup, mais je poursuis tout de même, je ne vais pas partir sans payer pour finir illico presto dans les prisons de Conakry. En 10 minutes, heureusement il n’y avait personne derrière moi,  je vérifie les liasses de 10 billets de 5000 GNF et tend fièrement mon paquet de 5 cm d’épaisseur à la caissière. Elle sort du dessous de sa caisse la petite éponge mouillée qu’on avait à l’école pour effacer l’ardoise et refait mon compte en 30 secondes, bien la peine de faire des études de gestion.

Tout cela c’était à mon arrivée, à mon départ je comptais aussi rapidement qu’une guinéenne et je suis souvent revenue à Super Bobo voir mes copains polios au sourire éclatant et où la viande sentait bon, j’avais du tomber sur un mauvais jour ou être victime d’hallucination olfactive. Qui sait…