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On ne pense plus forcémenent au satané mycoplasme une fois revenu en France après un séjour en Asie et notamment à Singapour et pourtant je vous conseille de le garder à l’esprit surtout si comme moi vous l’avez gardé tout court….
Comme pas mal d’expatriés à Singapour, j’avais réussi, si j’ose dire à attraper ce fameux mycoplasme. Après 4 mois de grosses fatigues, de chauds et froids, et petites toux, j’avais fini par consulter la faculté sur les conseils d’un ami qui me trouvait bien raplapla. Verdict : le mycoplasme, qui a Singapour est connu comme le rhume en Europe. Une piqûre dans les fesses et me voilà repartie en forme, n’ayant heureusement pas développé de complications.
De retour en France, je passe un hiver sans trop de souci à part une fatigue chronique, des hauts et des bas, une petite toux, bref je me dis que j’ai plutôt bien résisté à mon premier hiver sans me soigner. Mais tout cela dure jusqu’en été, sans amélioration. Je repense donc au mycoplasme et prend RDV avec mon docteur. Celui ci ne détecte rien à l’auscultation, se dit que je suis un malade imaginaire, ouvre de grands yeux quand je lui parle du mycoplasme, m’assurant que c’est une chose réservé aux sidéens, me demande si je n’ai pas le Sida et finit par accepter de m’envoyer faire une analyse de sang. Même topo au labo et finalement je reviens fièrement, 3 semaines plus tard, voir mon doc avec mon certificat de mycoplasme en bonne et due forme, dont soit dit en passant, je me serais bien passée.
Bref, j’ai été soigné, enfin je l’espère et tout cela me rappelle l’entretien que j’avais eu avec un autre docteur il y a 20 ans, à qui j’expliquais que mon nain avait peut-être la coqueluche, lequel doc me soutenait mordicus qu’on ne pouvait avoir la coqueluche si l’on était vacciné. Et pourtant ! Bien heureusement, mon nain, protégé par le vaccin, avait développé une version allégée. D’où l’intérêt des vaccins .
Tout ça pour dire qu’ il faut parfois éduquer son médecin, et lui parler des pathologies exotiques que l’on peut ramener dans ses bagages auquel il ne pensera surement pas. Et surtout un bon conseil, n’oubliez pas le mycoplasme car lui, il ne vous oublie pas…
Pour info et pour ceux que les termes techniques vont rêver: http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycoplasma_pneumoniae
30 mars 2010 - Publié par Hélène sous Secrète vie quotidienne Voici un petit cliché qui prouvera à ceux qui en doutent encore, que nos amis singapouriens ont pas mal d’humour et aiment rire de tout :
 Ménopause au masculin
Malheureusement, la photo est un peu floue… C’est peut-être mieux pour les âmes sensibles qui errent sur le Web. Pour tout vous dire, je n’avais sur moi que mon téléphone portable de base (toujours pas fait fortune donc pas de I Phone) et j’ai trouvé cette perle dans les toilettes d’un cabinet d’imagerie médicale. En gros, la pub dédramatise le sujet sensible de l’andropause, ça change un peu des articles sur la ménopause, sujet qui, à mon avis, est sensible partout dans le monde. Comme diraient nos confrères de Paris Match, le poids des mots, le chocs des photos, en voici une bonne illustration.
Mes chers lecteurs masculins, je sais que j’en ai, gnagnagnère, Tartouille Expat ce n’est pas qu’un blog de filles, si vous vous reconnaissez dans un de ces dessins, allez tout de suite consulter !
J’aime particulirement le gentil monsieur qui regarde dans son slip…
J’espère vos commentaires de tout bord, nombreux sur ce chef d’oeuvre publicitaire des toilettes publiques singapouriennes, par ailleurs d’une propreté irréprochable.
Dur réveil ce matin, petit mal de gorge, sensation de fatigue (normal après le week-end) mais surtout je tousse un peu. Comme je suis légèrement hyponcondriaque, voire énormément me dirait Petit Mari, je me fais une raison et je décide de rester tranquillement à la maison à blogguer. Après plusieurs minutes de recherches fièvreuses sur internet, il semble que je n’ai pas la grippe A/ H1N1, étant donné que je n’ai même pas un petit degré de fièvre.
J’ai tout de même appris que je suis une rescapée de ce séisme bactériologique en lisant les nouvelles sanitaires du Strait Times : environ 700 000 personnes seraient contaminées sur Singapour, et pourtant il y a toujours autant de monde dans les shopping malls. Et le pire est à venir, selon les journalistes singapouriens, une deuxième vague d’épidémie H1N1 pourrait bientôt nous atteindre car « les 4/5ème de la population n’ont toujours pas été exposé au virus. Lisez l’histoire complète dans l’édition du samedi » . Qu’attendons nous donc pour exposer au virus les 4/5ème de la population de façon méthodique ??? , c’est peut-être cela la suite…
http://www.straitstimes.com/Breaking%2BNews/Singapore/Story/STIStory_425573.html
Ceci dit, les chiffres officiels de l’Oms parlent pour le moment de 210 000 personnes contaminés dans le monde, et la vidéo suivante montre combien les chiffres changent ….
http://www.youtube.com/watch?v=KnLa6UuptSI&feature=related#watch-main-area
Au passage j’ai appris que 33 millions de personnes vivaient avec le virus du Sida…
Et surtout, grâce aux conseils avisés des autorités françaises, se moucher dans sa manche lorsqu’on n’a pas de mouchoir, pas toujours facile quand on ne porte que des manches courtes et des petits tops sexy, ou à ceux des autorités singapouriennes, se servir d’une cuillère pour partager le plat commun à table, je vois d’ici la tête de ma belle-mère si je me mets à manger dans le plat en direct, je suis parée à tout risque de transmission de ce satané virus H1N1.
J’oubliais, on a retrouvé la grippe A dans le porc indonésien, mais heureusement le porc vendu à Singapour est sain, dixit le site officiel : http://app.crisis.gov.sg/InfluenzaA/Page.aspx?id=129
Ouf !!!
26 février 2009 - Publié par Hélène sous Départ et installation Quels petits trucs pratiques, pour devenir le parfait expat, prêt à déménager tous les 3 ans, personnellement, je n’ai jamais réussi à rester plus de deux ans et demi dans un même pays et plus ça va, plus je voyage léger.
En premier, les papiers à toujours avoir, en plus du stock habituel (groupe sanguin, livret de famille itou itou)
- vos diplômes, pour faire des traductions sur place et chercher un boulot
- le carnet de vaccinations mis à jour en fonction des pays
- votre dossier médical et vos antécédents
- la liste de ce que vous avez laissé en France stocké on ne sait où. Après 8 ans passé ailleurs, on ne sait plus très bien ce que l’on a
- les photos de vos objets précieux pour les assurances, si la maison brûle, on ne sait jamais
- les dossiers scolaires de vos enfants
- vos certificats d’assurance
- le permis de conduire international
Avant de partir, les indispensables à ne pas oublier
- faire sa visite médicale, hyper important pour vérifier que vous êtes aptes au départ
- prendre une bonne assurance spéciale expat
- prendre une mutuelle expat qui couvre bien, les frais médicaux à l’étranger sont vite élevés.
- acheter de bonnes chaussures, rares dans de nombreux pays
- sa petite valise de médicaments perso, en vérifiant qu’il est possible de les passer aux douanes.
- résilier tous les plans d’épargne réservés aux résidents
- s’inscrire auprès des services des impôts comme non résident
Et oui, il arrive que malgré la belle vie on tombe malade et que l’on ait donc besoin de petites pilules pour guérir vite fait, bien fait.
On va donc voir le docteur. Pour une première visite à l’étranger, je recommande d’aller plutôt voir un médecin formé à l’occidentale, cela fait déjà un repère. Avant, il est conseillé de réviser son vocabulaire de base, ou de ne pas oublier son dictionnaire. C’est là que l’on se dit que les cours de langue académiques ont du bon, passons, c’est un autre sujet. Et puis finalement on atterit chez le médecin, qui en général est d’une ponctualité digne d’un horaire SNCF, il faut dire qu’ici le prix est fonction du temps passé.
La consultation de base de 10 minutes démarre à 25/30 dollars soit entre 10 et 20 euros et ensuite le compteur tourne, par tranche de 5 minutes. Autant dire que l’on n’a pas envie de s’épancher sur ses petits problèmes perso… Malgré tout il se peut que l’on attende un peu, dans un cabinet privé à 18h sans rendez-vous j’ai une fois patienté 25 minutes, rien à voir avec les 3h de mon ex-pédiatre de Paris.
Le docteur vous ausculte, on tire la langue, il met son bidule dans les oreilles et vous tâte le ventre, écoute vos petits poumons et prend votre temprérature, c’est bon vous êtes malade. Puis vous sortez du cabinet et vous patientez.
On vous appelle et la charmante secrétaire médicale que vous venez de voir comme assistante pour la piqûre et la prise de sang se représente à vous avec la facture. La demoiselle est multifonction, j’espère qu’elle ne nettoie pas aussi les toilettes. Bref, oublions ces pensées peu hygiéniques. On présente cérémonieusement sa carte de crédit, et ensuite vous recevez votre petit sachet de médicaments. Et oui, la secrétaire est aussi pharmacienne. De son air compatissant, si si, elle est aussi psychologue car vous avez besoin de compassion, vous êtes bien malade et tout seul loin de Maman. Cinq bonnes minutes plus tard, vous bouillez d’impatience, après tout vous n’êtes plus si malade, rien qu’en voyant les médicaments salvateurs, et repartez avec la dose exacte de médicaments, ni plus ni moins.
Tout compris cette visite vous a coûté 30 minutes maxi de votre vie, sauf exception, fait faire à la sécu une belle économie de médicaments non utilisés, vous permet de ne pas encombrer vos placards de boites non finies mais mais mais, vous ne savez pas quels sont les effets secondaires des médicaments prescrits et espérez que l’infirmière-secrétaire-psychologue-comptable s’est bien lavée les mains avant de vous planter son aiguille dans la fesse gauche …
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