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Phuket, paradis perdu

Voir Phuket et mourir !

Enfin, après plus de deux ans à Singapour, je me suis décidée à aller à Phuket. Pour être plus exact, Mon Chéri y allait pour faire du business, c’est dur d’être expat en Asie, et je me suis dit qu’il ne fallait mieux pas le laisser tout seul dans ce lieu de débauche. On ne sait jamais, les thaïlandaises sont de belles femmes. Et voilà :

Dans le cadre d’une petite excursion organisée,  j’ai pu découvrir la vraie vie des touristes à Phuket, sur l’île de Khai à moins de 30 minutes en speed boat de la côte. Petit récit des péripéties :

Le gentil guide nous emmène à toute allure sur son beau bateau années 80 prenant un main plaisir à faire taper la coque sur l’eau histoire de m’abimer un peu plus les vertèbres. Puis il nous octroie 30 minutes pour faire du snorkeling (plongée avec tuba pour les non-initié aux plaisirs nautiques) en plongeant du bâteau. Nous n’étions que 6 sur 20 à oser l’aventure, tous avaient moins de 30 ans, j’étais donc la seule ménagère de plus de 40 ans à me lancer dans cette plongée de haut niveau. Chers lecteurs, vous pouvez être fiers de moi … une vraie James Bond girl.

Une fois séchés et remontés sur le yacht, nous repartons à vive allure (merci pour les vertèbres) en direction de Khai Island. Là le gentil et dynamique animateur nous lâche généreusement une heure, ni plus ni moins, collation incluse.

L’idée générale est de bronzer sur la plage, une fois que l’on a réussi à trouver un transat et une fois les 100 bath de location dudit transat payé. Ensuite, on laisse son sac sur le transat et on a le droit de replonger, en respectant bien sûr le délai imparti des 60 minutes. 

Et malgré tout cela, malgré les odeurs de crème solaire, malgré la chaleur brûlante, malgré les 100 touristes amassés sur 200 mètres carrés, malgré les fumées des bateaux (15 alignés en rang d’oignon), malgré le masque pourri qui prend l’eau, malgré les sacs plastiques dans l’eau que l’on prend pour des méduses, l’excursion est superbe…. on plonge dans un aquarium géant, dans une eau à 28° remplie de poissons multicolores et on s’émerveille des merveilles de cette bonne vieille terre.

Cerise sur le gâteau, je me suis retrouvée face à face avec un très gros poisson rouge, blanc et noir : un japonais avec un masque et un gilet de sauvetage, qui devait être comme moi, absorbé par la contemplation des petites bêtes, et qui a été assez surpris de me voir arriver dans mon plus beau bikini. On s’est levé en même temps, on avait de l’eau jusqu’à la taille et on a éclaté de rire.

Ca, c’est Phuket, mélée de zénitude attitude : un éclat de rire avec un japonais en maillot de bain portant masque et tuba. J’ai enfin pu créer un lien avec un habitant de l’empire du soleil levant. Pour faire de la communication interculturelle de haut niveau, rien ne vaut une petite séance de snorkelling et rien que pour ça,  j’ai bien fait d’accompagner Mon Chéri sur l’île de la débauche et du tourisme.

2 comments to Phuket, paradis perdu

  • Sabine

    Hélène,
    J’ai ri de bon coeur en lisant cet article. Je suis une expat de Singapour aussi. Je reviens de Pucket et en lisant cet article j’ai revécu ma propre expérience, le japonais en moins!!!! Je suis fière, j’ai réussi à faire des photos où nous avons l’impression d’être seuls au monde!!!!

    • Hélène

      @Sabine,
      Juste un mot, bravo pour tes photos, j’ai eu beau chercher, impossible de trouver un endroit isolé, à moins de faire des photos de nuit à 3h du matin… Et encore, ce n’est pas sûr que ça marche !