Les tartines par date

janvier 2009
L M M J V S D
 1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031  

Aujourd’hui c’est mercredi, musique

Orgues de la Cathedrale du Bon BergerAh non, tous les mercredi on a droit à la tartine sur les enfants qui ne sont pas à l’école, qu’il faut occuper et patati et patata. Donc c’est mercredi mais on ne parle pas de problèmes d’intendance. J’ai en fait passé le mercredi à enquêter sur la pratique musicale à Singapour, un pour faire des recherches pour un magazine, deux par curiosité personnelle.

Aujourd’hui j’ai donc appris beaucoup de choses interéssantes qui raviront les nouveaux arrivants  et les amateurs de musique:

– Pour prendre des cours de musique on a le choix entre les private school et les personnal teachers. Dans le premier cas, on paie au mois, il faut faire un déposit, et on n’a le droit de sécher que 4 fois par an (fini les bonnes excuses du genre j’ai mal aux oreilles pour rater le solfège). Avec un prof privé tout s’assouplit, surtout les prix qui passent du simple au double. Je n’ai pas encore testé la qualité, affaire à suivre.

Dans les deux cas, le but du jeu est de devenir un prodige. Réussite avant tout.

– Mais l’idée de la seule réussite musicale ne guide pas pour autant nos amis singapouriens; on pourrait vite ici se laisser emporter par un gros préjugé bête et méchant du style seul l’argent et le succès ont de la valeur. En creusant le paysage musical pour la rédaction d’un prochain article sur les orgues de Singapour, sujet autant passionnant qu’inédit, je me suis aperçu avec grand bonheur que quelques irréductibles singapouriens défendent avec bonheur ce magnifique instrument. Et oui il existe une dizaine d’orgues dans cette cité Etat, maintenus et en ordre de marche, alors que bon nombre des shops houses chinoises ont été rasées depuis belle lurette. Sans doute une influence protestante pour sauvegarder ses outils de liturgie. Il n’empêche, le coût de construction ou de conservation est faramineux, l’instrument a un public restreint, bref rien de là de très commercial. Au passage, j’ai appris qu’il existait de nouveaux instruments à Hong Kong et Shanghaï. De quoi réviser tous ses à prioris. 

Je dis donc pour conclure  et retourner des idées reçues : à quand l’enseignement de la musique chinoise dans les écoles de musiques européennes ?

Les commentaires sont fermés.